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10/03/2008

Qu'est-ce que le développement durable ?

Pour échapper au terme "écologie", qui ne roule plus en 2cv (devenue trop chic), mais à fait de nombreux effets de manches sous des pulls démesurés, nos têtes pensantes ont inventé le terme "développement durable", explicite (à la différence de "mondialisation" jugé barbare) mais vraiment peu sexy (à la différence du mot "nauture" si joli à prononcer). En voici une définition :


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Source : Qu'est-ce que le développement durable ? Collection A Savoir AFNOR
http://www.afnor.org/developpementdurable/dd/dd_definitio...

"Le développement durable est le développement qui satisfait les besoins
de la génération actuelle sans priver les générations futures
de la possibilité de satisfaire leurs propres besoins."

Deux concepts sont inhérents à cette notion :
- le concept de "besoin", et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d'apporter la plus grande priorité,

- et l'idée des limitations que l'état de nos techniques et de notre organisation sociale imposent sur la capacité de l'environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. "
Source : Rapport Brundtland 1987


Concrètement, un développement durable se traduit, au niveau du citoyen, par des gestes quotidiens qui préservent son environnement naturel, une implication dans la vie sociale et politique de la cité et une contribution à la richesse de l'économie locale. Pour l'entreprise, il s'agit d'assurer sa pérennité en créant de la valeur tout en prenant en compte les impacts sociaux et environnementaux de son activité.

" Au cours des cinquante dernières années, les préoccupations environnementales n'ont cessé de croître. Le développement industriel, l'augmentation de la production, de la consommation et de l'urbanisation, découlant notamment de la croissance démographique, engendrent des impacts de moins en moins réversibles.
Ces impacts environnementaux, à l'échelle planétaire, se traduisent par la réduction de la diversité biologique, la raréfaction de certaines ressources, une augmentation et une globalisation de la pollution de l'air mais aussi de l'eau et des sols...
Ces impacts sont également sociaux. Les inégalités entre les différentes régions du monde se creusent, la pauvreté augmente, le travail des enfants perdure, l'alphabétisation est insuffisante…
Notre mode de développement actuel a donc ses excès et ses limites.
Le développement durable a pour objectif d'établir un nouvel équilibre entre l'homme et son environnement. "

29/02/2008

Les poubelles de l’art

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© Caron


source : http://www.terra-economica.info/Les-poubelles-de-l-art,37...

Les détritus ont envahi les musées du monde. Sur fond de surconsommation, les artistes « recyclent » cette matière en la magnifiant.

Le 31/01/2008, par Karen Bastien


Cette année, ils feront halte à New York et dans l’Antarctique. Les Trash people de l’artiste HA Schult ne craignent pas le dépaysement. Cette armée d’un millier de statues à taille humaine, intégralement réalisées à partir de matériaux de récupération, envahit depuis huit ans les lieux les plus prestigieux du monde : Grande Muraille de Chine, plaine des pyramides de Gizeh en Egypte, place Rouge à Moscou, Grande Arche de la Défense à Paris ou Grand-Place de Bruxelles. Les « hommes-ordures », agglomérats de canettes, de conserves, d’aérosols ou des pièces d’ordinateurs, sont « notre reflet ». « Nous vivons au temps des déchets, nous produisons des déchets, nous deviendrons des déchets », commente l’Allemand sur son site.


HA Schult s’inscrit dans une longue lignée d’artistes qui ont pris le déchet comme source d’inspiration. Le sculpteur français César est célèbre pour ses compressions de voitures. Dans ses Combines, l’Américain Rauschenberg assemble, lui, peinture, oiseaux empaillés, bouteilles de Coca-Cola, journaux, tissus, portes ou fenêtres. De son côté, Kurt Schwitters intégrait à ses oeuvres tout ce qui avait été rejeté par la société : billets de tramway, cigares, fil de fer, chiffons…

A l’inverse d’Eugène Poubelle, qui propose avec son invention de « fermer le couvercle et ne plus y penser », les artistes ont donc pris la matière déchets à contre-courant. « Les premiers qui s’y sont intéressés travaillaient essentiellement sur le cadavre, les excréments, les matières organiques en putréfaction, et ceci en réaction à la mort, aux destructions liées à la guerre. Puis est venu le thème de la critique de la société de consommation », analyse Gérard Bertolini, du CNRS, le spécialiste français du déchet dans toutes ses dimensions (économique, sociologique, archéologique, philosophique, artistique, etc.).

Des sacs fourre-tout pour aider les chiffonniers

La vague verte porte-t-elle également les courants artistiques ? « Je ne vois pas de grande alternative à la critique des excès de la consommation. L’optique “ développement durable ” ne s’y retrouve pas encore. Le message patine un peu, c’est vrai », constate Gérard Bertolini. Reste que certains artistes sont passés à la vitesse supérieure : l’éco-activisme. Ainsi, Ann Wizer, qui a créé en Indonésie une association à but non lucratif, pour « faire du bien avec les déchets ». Les premiers sacs qu’elle a fabriqués à partir de matière de récupération étaient de simples accessoires pour ses costumes de spectacles. Aujourd’hui, la XSProject Foundation produit des dizaines de types de sacs fourre-tout très à la mode. C’est aussi un laboratoire de design qui fait travailler des dizaines d’artisans et qui achète sa matière première aux chiffonniers afin de leur fournir des revenus complémentaires. A Vancouver, au Canada, c’est l’artiste Carmen Rosen qui a permis la réhabilitation du Renfrew Ravine, un ancien dépotoir qui accueille aujourd’hui un grand festival de musique et d’arts communautaires. —

Cette année, ils feront halte à New York et dans l’Antarctique. Les Trash people de l’artiste HA Schult ne craignent pas le dépaysement. Cette armée d’un millier de statues à taille humaine, intégralement réalisées à partir de matériaux de récupération, envahit depuis huit ans les lieux les plus prestigieux du monde : Grande Muraille de Chine, plaine des pyramides de Gizeh en Egypte, place Rouge à Moscou, Grande Arche de la Défense à Paris ou Grand-Place de Bruxelles. Les « hommes-ordures », agglomérats de canettes, de conserves, d’aérosols ou des pièces d’ordinateurs, sont « notre reflet ». « Nous vivons au temps des déchets, nous produisons des déchets, nous deviendrons des déchets », commente l’Allemand sur son site.

HA Schult s’inscrit dans une longue lignée d’artistes qui ont pris le déchet comme source d’inspiration. Le sculpteur français César est célèbre pour ses compressions de voitures. Dans ses Combines, l’Américain Rauschenberg assemble, lui, peinture, oiseaux empaillés, bouteilles de Coca-Cola, journaux, tissus, portes ou fenêtres. De son côté, Kurt Schwitters intégrait à ses oeuvres tout ce qui avait été rejeté par la société : billets de tramway, cigares, fil de fer, chiffons…

A l’inverse d’Eugène Poubelle, qui propose avec son invention de « fermer le couvercle et ne plus y penser », les artistes ont donc pris la matière déchets à contre-courant. « Les premiers qui s’y sont intéressés travaillaient essentiellement sur le cadavre, les excréments, les matières organiques en putréfaction, et ceci en réaction à la mort, aux destructions liées à la guerre. Puis est venu le thème de la critique de la société de consommation », analyse Gérard Bertolini, du CNRS, le spécialiste français du déchet dans toutes ses dimensions (économique, sociologique, archéologique, philosophique, artistique, etc.).

26/02/2008

La fonte des glaces s'accélère

Depuis longtemps, les expéditions en antartique ne rentrent plus pour nous livrer de belles images, les dernières études mesurées dépassent les sénari les plus alarmistes. Le phénomène de la fonte des glaces, qui pourrait être attribué au rythme naturel de la Terre s'il n'était pas aussi rapide, est évidemment la cause immédiate du réchauffement climatique.
Précisions et explications :


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source : http://www.infosdelaplanete.org/3390/la-fonte-des-glaces-...

D'après l'étude réalisée par la revue Nature Geoscience, la fonte des glaces s'est accélérée de 75% en dix ans le long des côtes du continent antarctique. Une quantité d'eau suffisante pour noyer l'ensemble des Pays-Bas.

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Selon une étude publiée dans la revue Nature Geoscience, dimanche 13 janvier, la fonte des glaces s'est accélérée de 75% en dix ans le long des côtes du continent antarctique, atteignant en 2006 quelque 192 milliards de mètres cubes, une quantité suffisante pour noyer sous 4,6 mètres d'eau l'ensemble des Pays-Bas.

Cette fonte des glaces est concentrée en aval des glaciers sur l'ouest du continent (132 milliards de m3 avec une marge d'erreur de plus ou moins 60 milliards) et la péninsule antarctique (60 milliards de m3 avec plus ou moins 46 milliards de m3 de marge d'erreur), ont constaté Eric Rignot, du Jet Propulsion Laboratory de la NASA et son équipe internationale de chercheurs.

Une accélération persistante

Sur l'est du continent, en revanche, la calotte glaciaire est restée stable. Etalée sur l'ensemble de la surface des océans, la fonte de 192 milliards du mètres cubes de glace représente une élévation supplémentaire annuelle de 0,5 millimètre du niveau des mers, qui s'ajoute à la hausse due à l'expansion thermale, une masse d'eau étant plus volumineuse si elle est chaude. Les pertes de masse (de glace) dans la région d'Amundsen et le nord de la péninsule sont provoquées par une accélération persistante (des glaciers), alors que le niveau d'enneigement a augmenté entre 1980 et 2004, en particulier dans la péninsule, selon l'étude.

Une élévation minimale de 18 centimètres

Les chercheurs ont utilisé des mesures prises par satellites couvrant 85% de la côte du continent antarctique. Les experts internationaux sur le climat (Giec) ont, dans leur dernier rapport officiel remis en 2007, renoncé à extrapoler la hausse maximale du niveau des océans à la fin du siècle, du fait des incertitudes pesant sur la rapidité de la fonte des glaces du Groenland et de l'Antarctique. L'élévation minimale a été fixée à 18 centimètres jusqu'à la fin du siècle par le Giec, qui a renoncé à fixer une limite maximum, auparavant fixée à 59 centimètres.

Un rythme sans précédent

Selon une étude de novembre du Climate Institute australien, le niveau des mers pourrait monter en cent ans de 1,40 mètre. Le réchauffement du pôle Nord est deux fois plus rapide que celui de l'ensemble de la planète. Les glaces de la région arctique, près du pôle nord, ont fondu à un rythme sans précédent l'an dernier, et le phénomène devrait s'amplifier du fait de la diminution de la réflexion des rayons du soleil sur la neige et la glace.

25/02/2008

Le développement agro sylvicole

Le sahel et la désertification

La sous région sahélienne correspond à une bande de terre qui borde l'extrême frange du Sahara. C'est un espace allant du Tchad au Cap-Vert et couvrant une superficie de 5,4 millions de Km2 pour une population supérieure à 50 milions d'habitants.

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Le Sahel est une zone de transition entre le Nord aride et la forêt tropicale verdoyante qui longe le littoral. Le couvert végétal y est composé de buissons, d'herbes et d'arbres qui deviennent de plus en plus denses au fur et à mesure qu'on descend vers le sud. Aujourd'hui, le terme ''Sahel'' s'applique autant à une zone agro climatique qu'à une entité géopolitique.

Pesant de manière majeure sur l’évolution du climat, de la végétation, du potentiel hydrique et donc sur l’avenir des ressources naturelles disponibles pour les populations des régions sahéliennes, la désertification est un phénomène déterminant pour cette région du monde. La désertification désigne la dégradation des terres dans des zones arides, semi-arides et arides semi-humides.

source : http://www.planete-urgence.org/climat-et-developpement/de...

Quelques gestes simples pour protéger nos arbres

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Il suffit de quelques gestes simples pour protéger nos arbres :



- Porter les déchets toxiques dans une déchetterie (consulter la liste sur le site). Les produits toxiques entraînés par ruissellement jusque dans les sols sont absorbés par les racines et empoisonnent l’arbre.



- Eviter de faire uriner son chien au pied des arbres. L’urine de chien brûle l’écorce et les racines de l’arbre.



- Eviter de saler au pied de l’arbre lorsqu’il gèle.



Et surtout, protégeons le tronc des arbres ! Toute agression sur le tronc endommage les vaisseaux conducteurs et interrompt la circulation de la sève. Ces blessures constituent la porte d’entrée à de nombreux micro-organismes capables d’entraîner la mort de l’arbre.



source : http://www.paris.fr/portail/Parcs/Portal.lut?page_id=8350...

Les forêts africaines, clés de l'équilibre du climat mondial

Les forêts africaines sont appelées à jouer un rôle essentiel et vital dans le maintien des équilibres de l'écosystème. Lors du dernier sommet Europe-Afrique tenu à Lisbonne, les responsabilités des uns et des autres ont été dégagées. Dans un rapport, Greenpeace affirme que les forêts tropicales humides intactes d'Afrique régulent le régime des précipitations de la région. Elles font également office de frein à l'accélération des changements climatiques.
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source : http://www.infosdelaplanete.org/3437/les-forets-africaine...

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Les forêts renferment la moitié du stock de carbone terrestre du monde. Elles stockent globalement 40 fois la quantité de carbone émise chaque année par l'utilisation des combustibles fossiles et la production de ciment. La République démocratique du Congo (RDC) à elle seule détient 8 % du carbone terrestre stocké dans la matière forestière vivante, soit le quatrième stock national de carbone forestier du monde. On estime que les forêts de RDC représentent 60 % de forêts encore sur pied de la région, c'est à dire davantage que n'importe quel autre pays d'Afrique.

Conséquences de la déforestation

La déforestation entraîne l'émission de carbone dans l'atmosphère, sous forme de dioxyde de carbone (CO2), lequel contribue aux changements climatiques, Les émissions mondiales générées par la déforestation, des forêts tropicales principalement, représentent chaque année environ 20 % des émissions totales de gaz à effet de serre induites par les activités humaines, soit plus que celles produites par l'ensemble du secteur des transports. En Afrique centrale, les émissions cumulées liées à la déforestation, entre 1950 et 2000, ont été bien plus conséquentes (plus de 50 fois dans le cas de la RDC) que celles issues de l'utilisation des combustibles fossiles, Lorsque les forêts sont complètement détruites - pour l'agriculture ou les pâturages par exemple - jusqu'à la moitié du carbone qu'elles contenaient peut avoir été émis dans l'atmosphère.

L'exploitation forestière sélective, telle qu'elle est généralement pratiquée en Afrique centrale, a aussi un impact très significatif sur les émissions de carbone. L'exploitation forestière s'étend rapidement en Afrique centrale, où plus de 30 % des forêts sont déjà incluses dans des concessions forestières. Des études récentes révèlent une accélération du rythme de construction de pistes d'exploitation forestière. La densité des routes forestières est la plus élevée au Cameroun et en Guinée équatoriale, et l'exploitation forestière a progressé à l'intérieur du Gabon au cours de ces dernières décennies. La RDC a quant à elle aujourd'hui le plus faible taux de pistes d'exploitation de tous les pays d'Afrique centrale, mais c'est la nouvelle frontière de l'expansion de l'exploitation forestière .

La RDC occupe actuellement la 21ème place sur la liste des pays émetteurs de CO2, presque uniquement à cause de la conversion des terres forestières pour un autre usage du sol et suite à l'exploitation du bois, Le pays produit plus d'émissions de gaz à effet de serre que la Belgique, la Finlande, la Grèce, l'Irlande, l'Espagne, la Suisse ou les Pays-Bas.

Selon les prévisions relatives à la diminution du couvert forestier en Afrique centrale, la RDC risque de perdre plus de 40 % de ses forêts d'ici 2050, La région située au nord du fleuve Congo serait alors totalement déboisée, de même que les zones proches des routes et cours d'eaux navigables. Au Gabon, près de la moitié des forêts sont aujourd'hui sous concessions, et l'on risque d'atteindre le taux de 75 % dans les 10 ans à venir, en l'absence de mécanismes de protection12. On estime que la déforesta­tion en Afrique centrale va libérer au total entre 31,1 et 34,4 milliards de tonnes de CO2, soit environ l'équivalent de cinq ans d'émissions mondiales de CO2 dues au seul secteur des transports.

Les forêts : un tampon vital

Le récent rapport Bilan 2007 des changements climatiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a conclu que le changement climatique, en interaction avec des facteurs d'origine humaine tels que la déforestation et les feux de forêts, est une menace pour les écosystèmes africains , Les changements climatiques en Afrique vont aggraver les pénuries d'eau existantes pour certains pays. On prévoit aussi une augmentation de la fréquence des épisodes climatiques extrêmes comme les sécheresses et les inondations.

Les forêts sont importantes pour le climat, non seulement en termes d'émissions de carbone, mais également en termes de précipitations. L'effet de la déforestation sur les précipitations est particulièrement marqué en Afrique, puisque 75 à 95 % des précipitations dans le Bassin du Congo proviennent de l'évapotranspiration. L'exploitation de vastes concessions forestières peut donc affecter les précipitations dans les régions forestières environnantes. Les modèles démontrent que la déforestation induirait une tendance générale à l'assèchement en Afrique avec une augmentation des précipitations dans certaines régions, et une réduction des précipitations allant jusqu'à 40 % dans d'autres; tout cela accompagné d'une augmentation des vagues de chaleur dans certaines régions.

Selon une étude récente, les impacts locaux de la déforestation, au moins durant la première partie de ce siècle, seront plus dévastateurs pour l'Afrique tropicale que les impacts directs liés aux changements climatiques. Ses auteurs concluent que la protection de la végétation à l'échelle nationale peut entraÎner directement une réduction des implications négatives d'un futur changement climatique en Afrique .

A l'échelle mondiale, un lien étroit a été découvert entre les précipitations dans le Bassin du Congo et les modèles de circulation atmosphérique dans l'Atlantique Nord durant l'hiver et le printemps. Le Bassin du Congo représente ainsi la troisième plus grande région de convection profonde de la planète, après le Pacifique Ouest et l'Amazonie. On connaît cependant moins de choses sur les processus climatiques au Congo que pour les autres régions. C'est pourquoi il est fort possible que la déforestation en RDC puisse, selon des mécanismes qui ne sont pas encore décrits, affecter les précipitations au niveau tant local et régional qu'à l'autre bout de la planète.

Il n'y a pas que la déforestation, stricto sensu, qui libère du carbone stocké dans les forêts dans l'atmosphère: les émissions liées à la dégradation des forêts sont également importantes. Actuellement, les chiffres utilisés par le GIEC ne prennent pas en compte les émissions résultant de la fragmentation et de la dégradation de vastes zones.

Les forêts sont importantes pour le climat, non seulement en termes d'émissions de carbone, mais également en termes de précipitations, L'effet de la déforestation sur les précipitations est particulièrement marqué en Afrique, puisque 75 à 95 % des précipitations dans le Bassin du Congo proviennent de l'évapotranspiration, L'exploitation de vastes concessions forestières peut donc affecter les précipitations dans les régions forestières environnantes.

Les modèles démontrent que la déforestation induirait une tendance générale à l'assèchement en Afrique avec une augmentation des précipitations dans certaines régions, et une réduction des précipitations allant jusqu'à 40 % dans d'autres; tout cela accompagné d'une augmentation des vagues de chaleur dans certaines régions18, Selon une étude récente, les impacts locaux de la déforestation, au moins durant la première partie de ce siècle, seront plus dévastateurs pour l'Afrique tropicale que les impacts directs liés aux changements climatiques, Ses auteurs concluent que la protection de la végétation à l'échelle nationale peut entraÎner directement une réduction des implications négatives d'un futur changement climatique en Afrique .

A l'échelle mondiale, un lien étroit a été découvert entre les précipitations dans le Bassin du Congo et les modèles de circulation atmosphérique dans l'Atlantique Nord durant l'hiver et le printemps. Le Bassin du Congo représente ainsi la troisième plus grande région de convection profonde de la planète, après le Pacifique Ouest et l'Amazonie. On connaît cependant moins de choses sur les processus climatiques au Congo que pour les autres régions. C'est pourquoi il est fort possible que la déforestation en RDC puisse, selon des mécanismes qui ne sont pas encore décrits, affecter les précipitations au niveau tant local et régional qu'à l'autre bout de la planète.

Fonds de stabilisation
Dans leur déclaration pour les négociations climatiques des Nations unies à Bali (COP/MOP décembre 2007), les pays du Bassin du Congo demandent que la déforestation et la dégradation des forêts soient prises en compte dans un futur mécanisme de réduction des émissions de la déforestation et de la dégradation. Les pays de la Commission des forêts d'Afrique centrale (COMIFAC) demandent également un mécanisme complémentaire - un fonds de stabilisation - pour récompenser les efforts de la gestion durable de leurs forêts.

Greenpeace demande à toutes les Parties de faire de la fin des émissions liées à la déforestation en zone tropicale un élément central de la prochaine phase du Protocole de Kyoto (post-2012) sur le changement climatique. Lors de la conférence des parties (Cap), à Bali, en Indonésie, Greenpeace présente sa proposition pour un mécanisme de financement international visant à mettre un terme à ces émissions. Cette proposition prend en compte l'ensemble des pays concernés, qu'ils présentent des taux de déforestation historiquement élevés ou, comme c'est le cas pour la RDC, possèdent de larges forêts intactes et des taux de déforestation faibles.

La proposition de Greenpeace est adaptable aux différentes réalités des pays en développement, évite les pièges des approches basées sur le marché, comptabilise les émissions au niveau national, règle le problème de l'incertitude et de la permanence, assure l'intégrité environnementale du Protocole de Kyoto, et contribue à la réalisation de l'objectif ultime de la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (UNFCCC).

Greenpeace soutient les pratiques d'exploitation écologiquement et socialement responsables, mais s'oppose à ce que ces pratiques bénéficient des financements internationaux évoqués ci-dessus, car ces opérations sont, in fine, considérablement émettrices de gaz à effets de serre et il serait pervers de les financer - et donc d'encourager la dégradation de forêts intactes - dans le cadre d'un fonds carbone.

En outre, il est évident que les efforts visant à réduire les émissions liées à la déforestation doivent se superposer à des objectifs ambitieux de réduction d'émissions fixés aux pays de l'Annexe 1 du protocole de Kyoto, et en aucun cas fournir une excuse aux pays riches pour réduire leurs efforts domestiques.

Des initiatives sont nécessaires avant 2012 pour améliorer la gouvernance et augmenter les capacités du secteur forestier africain, développer des alternatives aux pratiques forestières destructrices, renforcer et étendre les pro­grammes de conservation forestière. De tels efforts doivent donner priorité aux actions qui produisent des bénéfices gagnants-gagnants, autant pour le climat, pour la biodiversité que pour les populations locales.

22/02/2008

L’aéroport de Nantes fait décoller le débat

12/ 02/2008

«Sous réserve que cet aéroport soit de haute qualité environnementale…» C’est ainsi que le ministère de l’Ecologie défend le projet de nouvel aéroport international Grand Ouest Notre-Dame-des-Landes, au nord de Nantes, dont le décret de déclaration d’utilité publique a été publié dimanche. Quelques mois après un Grenelle de l’environnement qui prévoyait de réévaluer les projets en fonction de leur impact sur le climat et la biodiversité, le ministère tenait hier à relativiser : «Ce n’est pas un nouvel aéroport, c’est un transfert puisqu’il remplace l’actuel.» Fin janvier, le secrétaire d’Etat aux Transports précisait : «Ce sera vraisemblablement le dernier aéroport en France métropolitaine.»

Pour les régions concernées, Nantes et Rennes notamment, l’enjeu est d’importance. «Il faut que ce soit un projet exemplaire, assure le maire socialiste de Nantes, Jean-Marc Ayrault, qui y voit un hub (plate-forme aéroportuaire) nécessaire au développement de la région. Nous avons déjà mis en place des règles très précises pour éviter l’urbanisation anarchique. Et il faut impérativement que la desserte en tram-train vers Nantes soit réalisée en même temps que l’aéroport.» Autre intérêt selon lui : régler les problèmes de sécurité et de bruit liés au survol de la ville pour rallier l’actuel aéroport. Patrick Rimbert, vice-président de la communauté d’agglomération, insiste lui sur l’aspect économique : «Le développement du Grand Ouest est une réalité, en terme de population comme d’activité. Il faut anticiper les évolutions de trafic, explique-t-il. D’où l’intérêt d’un aéroport à l’échelle européenne, lisible.» Ces arguments ne convainquent pas les Verts, alliés au PS à Nantes: «Les prévisions de saturation sont très discutables, assure l’élu nantais Jean-Philippe Magnen. Et la possibilité de modifier l’actuel aéroport, pour répondre aux problèmes liés au survol, n’a pas été expertisée sérieusement.» Quant à l’association Acipa, qui lutte contre l’aéroport, elle s’inquiète de l’impact sur les terres rurales et agricoles autour du site. «On ne se bat pas comme des riverains, précise Dominique Fresneau, président d’Acipa. On est contre un projet qui n’a pas d’utilité. C’est une question de choix de développement : le Grenelle devait favoriser le train par rapport à l’avion.»

Autre question : le financement. Le projet seul devrait coûter 581 millions d’euros, deux milliards en incluant les dessertes mais les modalités du financement restent à définir. «Il faudra que l’Etat prenne ses responsabilités», avertit Ayrault.

En attendant le premier décollage, prévu pour 2015, l’Acipa va continuer la «résistance» via des recours juridiques et des manifestations. «Contournement routier de Strasbourg, aéroport de Nantes…,énumère Arnaud Gossement, de France Nature Environnement, on a l’impression que le gouvernement accélère la finalisation de certaines infrastructures, avant la mise en place des nouvelles règles de gouvernance issues du Grenelle.»

source : http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/309498....

19/02/2008

WWF / Je dis NON au bois illégal

40% DES IMPORTATIONS DE BOIS TROPICAL SERAIENT ILLEGALES.

Le WWF vient de réaliser son enquête 2007 sur le niveau d'information environnemental fourni au consommateur dans les magasins de mobilier de jardin et sur les produits bois d'Afrique Centrale.

Méthodologie :
En 2006 , le WWF avait enquêté les 11 enseignes suivantes pour le mobilier de jardin: Casa, Castorama, Auchan, Carrefour, Casino/Géant, Leclerc, Leroy Merlin, Bricomarché, Bricorama, Le Cèdre Rouge, Pier Import. Cette année les jardineries Jardiland et Truffaut ont été ajoutées au panel.

Le WWF a lancé cet été 2007 une nouvelle enquête sur les produits en bois issu des forêts du bassin du Congo. Six enseignes ont été enquêté : Bricorama, Point P, Leroy Merlin, Casa, Castorama et Bricomarché. Les produits concernés étaient les parquets, les éléments de menuiserie comme les portes, fenêtres, escalier,..., l'ébénisterie ainsi que les panneaux.


A LIRE : http://www.wwf.fr/campagnes/campagnes/je_dis_non_au_bois_...

Photos, dessins d'enfants, peinture, découpages... sur le thème de l'arbre.

Toutes vos oeuvres sont les bienvenues sur ce blog
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(attention les documents doivent être libres de droits)
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