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22/09/2008

Le quiz des Apprentis Z’écolos

Les Apprentis Z’écolos, vous adorez. Mais où en êtes-vous plus sérieusement avec le développement durable. Voici 6 questions pour faire votre bilan.
Le 28/02/2008, par La rédaction de TERRA ECONOMICA (http://www.terra-economica.info/zecolos)


Question 1 : Qu’est-ce que le tondo-partage ?

Une variante du bouddhisme
Un plat indien
Un système de prêt de tondeuse à gazon

Question 2 : Quelle est la durée de vie d’un sac plastique jeté dans la nature ?
1 mois
450 ans
1000 ans

Question 3 : Combien de bouteilles d’eau en plastique faut-il pour fabriquer une couette pour deux personnes ?
8
67
119

Question 4 : Quelle est l’action la plus significative pour réduire l’impact écologique de son jean ? [1]
ne pas effectuer de lavage à sec
ne pas effectuer de repassage
ne pas utiliser de sèche-linge

Question 5 : Vrai ou faux ?
le verre est recyclable à l’infini
en France, les lessives ne contiennent pas de phosphates
le béton est un meilleur isolant que le bois

Question 6 : Combien de litres de pétrole faut-il pour fabriquer un ordinateur ?
25
212
7

REPONSES

1./ Il s’agit bien entendu d’un système de mutualisation de tondeuses à gazon.

2./ Malheureusement, il faut environ 450 ans avant qu’un sac plastique ne disparaisse totalement de la nature. (Source Ademe)

3./ Il faut 67 bouteilles en plastique pour fabriquer une couette pour adultes. (Source : Ecogestes)

4./ Ne pas repasser son jean équivaut à économiser 10km de carburant pour un cyclomoteur. Ne pas utiliser de sèche-linge équivaut à économiser 50km de carburant pour un cyclomoteur. Enfin le nettoyage à sec d’un jean est équivalent à 159km parcourus par un cyclomoteur.

5./ Le verre est effectivement recyclable à l’infini. (Source Ecoemballages) La France a interdit les phosphates dans les lessives destinées au lavage du linge depuis le 1er juillet 2007. Les phosphates sont toutefois encore présents dans les liquides vaisselle. (source Medad) Faux, le bois est un bien meilleur isolant que le béton. (Source Ecole supérieure du bois)

6./ Piège !! Un ordinateur de 24 kilos avec son écran 17 pouces a besoin de 1,8 tonne de matériaux dont 240 kg d’énergie fossile. Ajoutez-y le transport des composants (plus de 80% proviennent d’Asie et vous obtenez non pas 25, ni 212, ni 7 litres de pétrole mais 612. (source : Greenpeace).

20/07/2008

les toits verts

Le toit végétalisé n'est pas le vplus vieux toit du monde mais presque. Aujourd'hui l'intérêt croissant que rencontre la toiture verte a plusieurs effets : un effet "puits de carbone" , un effet isolant et un effet décoratif. En gros c'est beau, ça isole et c'est environnemental.

La France est à la traîne sur ce type de plantations alors que dans plusieurs pays les toits verts sont plantés, appréciés et reconnus d'utilité depuis plusieurs années.

En fonction de la portance des toits, différents types de toitures végétalisées peuvent être plantés partout !

• Pour combattre l'effet d'augmentation de la température en milieu urbain, la ville de Chicago a développé 38 800 pieds carrés de végétation semi-extensive sur l'hôtel de ville de Chicago. Le projet fut complété à l'été 2001. Il sert de démonstration et aussi de site de recherche sur les toits verts ( Green roof ). kworthington@cityofchicago.org

• La ville de Tokyo dans son " Tokyo Plan 2000 " oblige les nouvelles constructions de plus de 1000 mètres carrés (environ 4 acres) à verdir au minimum 20 % de l'espace inutilisé de leur toit. D'autres villes japonaises songent à imposer ce programme (Kobe a déjà emboîté le pas).

A lire

10/03/2008

Qu'est-ce que le développement durable ?

Pour échapper au terme "écologie", qui ne roule plus en 2cv (devenue trop chic), mais à fait de nombreux effets de manches sous des pulls démesurés, nos têtes pensantes ont inventé le terme "développement durable", explicite (à la différence de "mondialisation" jugé barbare) mais vraiment peu sexy (à la différence du mot "nauture" si joli à prononcer). En voici une définition :


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Source : Qu'est-ce que le développement durable ? Collection A Savoir AFNOR
http://www.afnor.org/developpementdurable/dd/dd_definitio...

"Le développement durable est le développement qui satisfait les besoins
de la génération actuelle sans priver les générations futures
de la possibilité de satisfaire leurs propres besoins."

Deux concepts sont inhérents à cette notion :
- le concept de "besoin", et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d'apporter la plus grande priorité,

- et l'idée des limitations que l'état de nos techniques et de notre organisation sociale imposent sur la capacité de l'environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. "
Source : Rapport Brundtland 1987


Concrètement, un développement durable se traduit, au niveau du citoyen, par des gestes quotidiens qui préservent son environnement naturel, une implication dans la vie sociale et politique de la cité et une contribution à la richesse de l'économie locale. Pour l'entreprise, il s'agit d'assurer sa pérennité en créant de la valeur tout en prenant en compte les impacts sociaux et environnementaux de son activité.

" Au cours des cinquante dernières années, les préoccupations environnementales n'ont cessé de croître. Le développement industriel, l'augmentation de la production, de la consommation et de l'urbanisation, découlant notamment de la croissance démographique, engendrent des impacts de moins en moins réversibles.
Ces impacts environnementaux, à l'échelle planétaire, se traduisent par la réduction de la diversité biologique, la raréfaction de certaines ressources, une augmentation et une globalisation de la pollution de l'air mais aussi de l'eau et des sols...
Ces impacts sont également sociaux. Les inégalités entre les différentes régions du monde se creusent, la pauvreté augmente, le travail des enfants perdure, l'alphabétisation est insuffisante…
Notre mode de développement actuel a donc ses excès et ses limites.
Le développement durable a pour objectif d'établir un nouvel équilibre entre l'homme et son environnement. "

29/02/2008

Les poubelles de l’art

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© Caron


source : http://www.terra-economica.info/Les-poubelles-de-l-art,37...

Les détritus ont envahi les musées du monde. Sur fond de surconsommation, les artistes « recyclent » cette matière en la magnifiant.

Le 31/01/2008, par Karen Bastien


Cette année, ils feront halte à New York et dans l’Antarctique. Les Trash people de l’artiste HA Schult ne craignent pas le dépaysement. Cette armée d’un millier de statues à taille humaine, intégralement réalisées à partir de matériaux de récupération, envahit depuis huit ans les lieux les plus prestigieux du monde : Grande Muraille de Chine, plaine des pyramides de Gizeh en Egypte, place Rouge à Moscou, Grande Arche de la Défense à Paris ou Grand-Place de Bruxelles. Les « hommes-ordures », agglomérats de canettes, de conserves, d’aérosols ou des pièces d’ordinateurs, sont « notre reflet ». « Nous vivons au temps des déchets, nous produisons des déchets, nous deviendrons des déchets », commente l’Allemand sur son site.


HA Schult s’inscrit dans une longue lignée d’artistes qui ont pris le déchet comme source d’inspiration. Le sculpteur français César est célèbre pour ses compressions de voitures. Dans ses Combines, l’Américain Rauschenberg assemble, lui, peinture, oiseaux empaillés, bouteilles de Coca-Cola, journaux, tissus, portes ou fenêtres. De son côté, Kurt Schwitters intégrait à ses oeuvres tout ce qui avait été rejeté par la société : billets de tramway, cigares, fil de fer, chiffons…

A l’inverse d’Eugène Poubelle, qui propose avec son invention de « fermer le couvercle et ne plus y penser », les artistes ont donc pris la matière déchets à contre-courant. « Les premiers qui s’y sont intéressés travaillaient essentiellement sur le cadavre, les excréments, les matières organiques en putréfaction, et ceci en réaction à la mort, aux destructions liées à la guerre. Puis est venu le thème de la critique de la société de consommation », analyse Gérard Bertolini, du CNRS, le spécialiste français du déchet dans toutes ses dimensions (économique, sociologique, archéologique, philosophique, artistique, etc.).

Des sacs fourre-tout pour aider les chiffonniers

La vague verte porte-t-elle également les courants artistiques ? « Je ne vois pas de grande alternative à la critique des excès de la consommation. L’optique “ développement durable ” ne s’y retrouve pas encore. Le message patine un peu, c’est vrai », constate Gérard Bertolini. Reste que certains artistes sont passés à la vitesse supérieure : l’éco-activisme. Ainsi, Ann Wizer, qui a créé en Indonésie une association à but non lucratif, pour « faire du bien avec les déchets ». Les premiers sacs qu’elle a fabriqués à partir de matière de récupération étaient de simples accessoires pour ses costumes de spectacles. Aujourd’hui, la XSProject Foundation produit des dizaines de types de sacs fourre-tout très à la mode. C’est aussi un laboratoire de design qui fait travailler des dizaines d’artisans et qui achète sa matière première aux chiffonniers afin de leur fournir des revenus complémentaires. A Vancouver, au Canada, c’est l’artiste Carmen Rosen qui a permis la réhabilitation du Renfrew Ravine, un ancien dépotoir qui accueille aujourd’hui un grand festival de musique et d’arts communautaires. —

Cette année, ils feront halte à New York et dans l’Antarctique. Les Trash people de l’artiste HA Schult ne craignent pas le dépaysement. Cette armée d’un millier de statues à taille humaine, intégralement réalisées à partir de matériaux de récupération, envahit depuis huit ans les lieux les plus prestigieux du monde : Grande Muraille de Chine, plaine des pyramides de Gizeh en Egypte, place Rouge à Moscou, Grande Arche de la Défense à Paris ou Grand-Place de Bruxelles. Les « hommes-ordures », agglomérats de canettes, de conserves, d’aérosols ou des pièces d’ordinateurs, sont « notre reflet ». « Nous vivons au temps des déchets, nous produisons des déchets, nous deviendrons des déchets », commente l’Allemand sur son site.

HA Schult s’inscrit dans une longue lignée d’artistes qui ont pris le déchet comme source d’inspiration. Le sculpteur français César est célèbre pour ses compressions de voitures. Dans ses Combines, l’Américain Rauschenberg assemble, lui, peinture, oiseaux empaillés, bouteilles de Coca-Cola, journaux, tissus, portes ou fenêtres. De son côté, Kurt Schwitters intégrait à ses oeuvres tout ce qui avait été rejeté par la société : billets de tramway, cigares, fil de fer, chiffons…

A l’inverse d’Eugène Poubelle, qui propose avec son invention de « fermer le couvercle et ne plus y penser », les artistes ont donc pris la matière déchets à contre-courant. « Les premiers qui s’y sont intéressés travaillaient essentiellement sur le cadavre, les excréments, les matières organiques en putréfaction, et ceci en réaction à la mort, aux destructions liées à la guerre. Puis est venu le thème de la critique de la société de consommation », analyse Gérard Bertolini, du CNRS, le spécialiste français du déchet dans toutes ses dimensions (économique, sociologique, archéologique, philosophique, artistique, etc.).

26/02/2008

La fonte des glaces s'accélère

Depuis longtemps, les expéditions en antartique ne rentrent plus pour nous livrer de belles images, les dernières études mesurées dépassent les sénari les plus alarmistes. Le phénomène de la fonte des glaces, qui pourrait être attribué au rythme naturel de la Terre s'il n'était pas aussi rapide, est évidemment la cause immédiate du réchauffement climatique.
Précisions et explications :


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source : http://www.infosdelaplanete.org/3390/la-fonte-des-glaces-...

D'après l'étude réalisée par la revue Nature Geoscience, la fonte des glaces s'est accélérée de 75% en dix ans le long des côtes du continent antarctique. Une quantité d'eau suffisante pour noyer l'ensemble des Pays-Bas.

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Selon une étude publiée dans la revue Nature Geoscience, dimanche 13 janvier, la fonte des glaces s'est accélérée de 75% en dix ans le long des côtes du continent antarctique, atteignant en 2006 quelque 192 milliards de mètres cubes, une quantité suffisante pour noyer sous 4,6 mètres d'eau l'ensemble des Pays-Bas.

Cette fonte des glaces est concentrée en aval des glaciers sur l'ouest du continent (132 milliards de m3 avec une marge d'erreur de plus ou moins 60 milliards) et la péninsule antarctique (60 milliards de m3 avec plus ou moins 46 milliards de m3 de marge d'erreur), ont constaté Eric Rignot, du Jet Propulsion Laboratory de la NASA et son équipe internationale de chercheurs.

Une accélération persistante

Sur l'est du continent, en revanche, la calotte glaciaire est restée stable. Etalée sur l'ensemble de la surface des océans, la fonte de 192 milliards du mètres cubes de glace représente une élévation supplémentaire annuelle de 0,5 millimètre du niveau des mers, qui s'ajoute à la hausse due à l'expansion thermale, une masse d'eau étant plus volumineuse si elle est chaude. Les pertes de masse (de glace) dans la région d'Amundsen et le nord de la péninsule sont provoquées par une accélération persistante (des glaciers), alors que le niveau d'enneigement a augmenté entre 1980 et 2004, en particulier dans la péninsule, selon l'étude.

Une élévation minimale de 18 centimètres

Les chercheurs ont utilisé des mesures prises par satellites couvrant 85% de la côte du continent antarctique. Les experts internationaux sur le climat (Giec) ont, dans leur dernier rapport officiel remis en 2007, renoncé à extrapoler la hausse maximale du niveau des océans à la fin du siècle, du fait des incertitudes pesant sur la rapidité de la fonte des glaces du Groenland et de l'Antarctique. L'élévation minimale a été fixée à 18 centimètres jusqu'à la fin du siècle par le Giec, qui a renoncé à fixer une limite maximum, auparavant fixée à 59 centimètres.

Un rythme sans précédent

Selon une étude de novembre du Climate Institute australien, le niveau des mers pourrait monter en cent ans de 1,40 mètre. Le réchauffement du pôle Nord est deux fois plus rapide que celui de l'ensemble de la planète. Les glaces de la région arctique, près du pôle nord, ont fondu à un rythme sans précédent l'an dernier, et le phénomène devrait s'amplifier du fait de la diminution de la réflexion des rayons du soleil sur la neige et la glace.