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20/07/2008

les toits verts

Le toit végétalisé n'est pas le vplus vieux toit du monde mais presque. Aujourd'hui l'intérêt croissant que rencontre la toiture verte a plusieurs effets : un effet "puits de carbone" , un effet isolant et un effet décoratif. En gros c'est beau, ça isole et c'est environnemental.

La France est à la traîne sur ce type de plantations alors que dans plusieurs pays les toits verts sont plantés, appréciés et reconnus d'utilité depuis plusieurs années.

En fonction de la portance des toits, différents types de toitures végétalisées peuvent être plantés partout !

• Pour combattre l'effet d'augmentation de la température en milieu urbain, la ville de Chicago a développé 38 800 pieds carrés de végétation semi-extensive sur l'hôtel de ville de Chicago. Le projet fut complété à l'été 2001. Il sert de démonstration et aussi de site de recherche sur les toits verts ( Green roof ). kworthington@cityofchicago.org

• La ville de Tokyo dans son " Tokyo Plan 2000 " oblige les nouvelles constructions de plus de 1000 mètres carrés (environ 4 acres) à verdir au minimum 20 % de l'espace inutilisé de leur toit. D'autres villes japonaises songent à imposer ce programme (Kobe a déjà emboîté le pas).

A lire

17/04/2008

Tourisme et culpabilisation environnementale

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Un ancien vice-président des USA est Prix Nobel de l’environnement, un journaliste-animateur a été un potentiel candidat aux élections présidentielles en France…
L’environnement, pour ne plus parler d’écologie, fait aujourd’hui partie de notre quotidien et est employé à toutes les sauces.

Le secteur du tourisme est touché par cette réflexion.
Trop de brochures, trop de papier, trop d’essence, de kérosène… Ces dernières années ont vu se démocratiser différents types de vacances multipliant le nombre de destinations, le nombre de passagers et par conséquent augmentant les vols.
Une batterie de taxes est mise en place, une autre attend. Mais est-ce la solution de payer pour avoir bonne conscience ?
La culpabilisation contagieuse de l’environnement-business sur la population pourrait finir par ne pas avoir l’effet escompté.
Cependant de la "responsabilisation" à la culpabilisation, il n’y a qu’un pas. Prenons garde de ne pas nous le faire franchir trop souvent, responsabilisons nous, chacun, avec nos moyens qui nous sont propres.
Aussi, c’est à nous Tour opérateurs, agents de voyages, pouvoirs publics, compagnies aériennes, constructeurs… de proposer des solutions. Dématérialisation des documents de voyage, brochures électroniques, nouveau media et dans leur globalité les engagements pris dans des actions de lutte contre le réchauffement climatique et l’émission de particules… sont déjà à l’ordre du jour. Mais la route est longue…

La protection de l’environnement n’est pas l’apanage de certains, c’est le devoir de tous, c’est ce que m’inculquait ma grand-mère quand elle me demandait de fermer le robinet ou d’éteindre la lumière.


Bernard Xavier Spokojny

22:11 Publié dans Blog | Tags : environnement, spokojny | Lien permanent | Commentaires (0)

03/04/2008

C'est quoi un puits de carbone ?

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Une forêt en croissance constitue un puits de carbone, car la quantité de gaz carbonique (CO2) absorbée lors de la photosynthèse par les arbres en train de pousser est plus grande que la quantité de CO2 libérée lors de leur respiration et de la décomposition des arbres morts. Lorsque la majorité des arbres a fini sa croissance, l’équilibre est atteint et le bilan en CO2 est nul. La forêt n’est plus un puits de carbone. C’est pourquoi, seuls les projets de reforestation, et non les forêts naturelles, sont considérés comme des puits de carbone dans les négociations internationales. Lorsque les forêts sont coupées et converties en ranchs pour bétail et en pâturages, ces terres fixent moins de carbone chaque année, génèrent des gaz à effet de serre (GES) et sont moins tolérants aux risques de sécheresse. Selon les experts de l’ONU, la déforestation des forêts tropicales libère chaque année dans l’atmosphère 1 à 2 milliard de tonnes de CO2 stocké dans le bois et les sols, soit 20% des émissions mondiales de ce GES. (copyright www.cite-sciences.fr|fr])

Savez-vous OU planter les arbres ?

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À part quelques sceptiques, tout le monde s’entend sur le fait que la planète se réchauffe. Et tout le monde sait que les arbres sont nécessaires pour contrer ce réchauffement parce qu’ils absorbent le dioxide de carbone. Attention ! Ce n’est pas si simple, rétorquent des experts du climat de la France et des États-Unis. Tout dépend de l’endroit où on plante ces arbres !


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source : http://www.sciencepresse.qc.ca/node/15493

Il ne s’agit plus seulement de planter des arbres mais il faut savoir où. Si on les plante dans les Tropiques, l’effet est salutaire. Les forêtes tropicales ont un effet important de refroidissement parce qu’elles absorbent le dioxide de carbone tout en augmentant les périodes d’ennuagement, ce qui aide la planète à rester au frais. Mais le scénario est tout autre pour les forêts des plus hautes latitudes. Leur effet devient nul ou même dommageable pour le climat, selon Govindasamy Bala, du Lawrence Livermore National Laboratory, aux États-Unis.
Bala et ses collègues ont utilisé des modèles informatiques pour prédire quelles seraient les températures en 2100 si on avait rasé toutes les forêts de la planète en l’an 2000.
Leur analyse tenait compte de trois facteurs :
1. Les forêts peuveut rafraîchir la planète en absorbant le dioxide de carbone pendant la photosynthèse.
2. Elles peuvent aussi contrer le réchauffement par l’évaporation de l’eau dans l’atmosphère, ce qui augmente les périodes d’ennuagement. Un rideau de nuage blanc réflète les radiations solaires vers l’espace.
3. Les arbres peuvent aussi contribuer au réchauffement de la planète parce que leur feuillage foncé absorbe les rayons de soleil et retient la chaleur près du sol.
Les résultats de l’étude démontrent que les forêts tropicales sont très bénéfiques pour le climat parce qu’elles absorbent le carbone et augmentent l’ennuagement. Par contre les forêts situées dans les latitudes moyennes, en Europe et aux États-Unis notamment refroidissent peu le climat. Et plus, on s’éloigne de l’équateur, plus les gains diminuent. En fait planter des arbres dans ces régions pourrait même contrinuer au réchauffement de quelques degrés de la planète en 2100. Le feuillage foncé des forêts des régions boréales permettrait une plus grande aborption de rayons de soleil et réchaufferait la surface de notre planète. Les scientifiques prévienennt donc les activistes avant de se lancer des grandes campagnes de plantations d’arbres.
« Avant de planter des arbres pour réduire le réchauffement global, il faut être prudent. Dans certains endroits, l’effet pourrait être contreproductif », conclut le Dr. Bala.

10/03/2008

Disparition alarmante des mangroves

Erwin Northoff pour FAO - Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (ONU)
Le 31-01-2008 (Publié sur internet le 13-02-2008 )

Malgré la tendance au ralentissement, 20% des superficies ont été détruites depuis 1980

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© François Danic / Planète Urgence
Les mangroves protègent les zones côtières de l'érosion, du vent et des cyclones.


Les dommages environnementaux et économiques provoqués par la disparition alarmante des mangroves dans de nombreux de pays devraient être au centre des préoccupations, selon la FAO qui réclame de meilleurs programmes de protection et de gestion de ces formations végétales.

Le monde a perdu environ 3,6 millions d'hectares de mangroves depuis 1980, soit une perte effrayante de 20% de la superficie totale des mangroves, selon l'étude récente d'évaluation des mangroves de la FAO intitulée Les mangroves du monde 1980-2005.

La superficie totale des mangroves est passée de 18,8 millions d'hectares en 1980 à 15,2 millions en 2005, selon le rapport. Il y a cependant eu un ralentissement du taux de déforestation des mangroves qui est passé d'environ 187.000 ha détruits par an dans les années 1980 à 102.000 ha par an entre 2000 et 2005, reflétant une plus grande conscience de la valeur des écosystèmes de mangroves.

Les mangroves sont d'importantes formations végétales qui recouvrent des terres humides et marécageuses. La plupart des pays ont maintenant interdit la conversion des mangroves pour l'aquaculture et évaluent l'impact sur l'environnement avant d'utiliser ces zones de mangroves à d'autres fins, selon Wulf Killmann, expert forestier de la FAO qui s'exprimait à quelques jours de la Journée mondiale des zones humides (2 février 2008).

Cela a conduit à une meilleure protection et gestion des mangroves dans certains pays. Mais globalement, la disparition de ces forêts côtières demeure alarmante. Leur taux de disparition est sensiblement plus élevé que celui de n'importe quels autres types de forêts, ajoute M. Killman.

Si le déboisement des mangroves se poursuit, il peut provoquer des pertes considérables de biodiversité et de moyens d'existence, en plus de l'intrusion du sel dans les zones côtières et de l'envasement des récifs coralliens, des ports et des couloirs de navigation. Le tourisme souffrirait également. Les pays doivent s'engager dans une préservation plus efficace et une gestion durable des mangroves et des autres écosystèmes humides à travers le monde.

Les pertes continuent

L'Asie a enregistré la plus importante disparition de mangroves depuis 1980, avec plus de 1,9 million d’hectares détruits, principalement en raison des changements d'utilisation de la terre.

Au cours des 25 dernières années, l'Amérique du Nord et centrale mais aussi l'Afrique ont également contribué de manière significative à la diminution des superficies de mangroves, avec des pertes respectives d'environ 690.000 et 510.000 ha.

Au niveau des pays, l'Indonésie, le Mexique, le Pakistan, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et le Panama ont enregistré les plus grandes pertes de mangroves durant les années 1980. Au total, environ un million d’hectares ont été perdus dans ces cinq pays - une superficie comparable à la Jamaïque.

Dans les années 1990, le Pakistan et le Panama ont réussi à réduire leur taux de destruction des mangroves. Inversement, le Viet Nam, la Malaisie et Madagascar ont souffert de déboisements accrus et sont entrés dans les cinq principaux pays avec des pertes importantes de superficies dans les années 1990 et la période 2000-2005.

Comme causes principales de la destruction des mangroves, la FAO a cité la pression démographique élevée, la conversion à grande échelle des zones de mangroves pour la pisciculture, l’élevage des crevettes, l'agriculture, les infrastructures et le tourisme, aussi bien que la pollution et les catastrophes naturelles.

Mieux protéger

Sur une note positive, un certain nombre de pays ont enregistré, avec le temps, une augmentation des superficies de mangroves, y compris le Bangladesh, indique Mette Wilkie, experte en foresterie à la FAO.

Une partie de la plus grande superficie de mangroves dans le monde, la réserve forestière de Sundarbans au Bangladesh, est bien protégée, et aucun changement majeur dans toute l'étendue de cette zone ne s'est produit pendant les dernières décennies, bien que quelques pertes de mangroves aient été rapportées après le récent cyclone de 2007. En Equateur, l'abandon des bassins et des structures pour la production de sel et de crevettes a permis la reconstitution de divers sites de mangroves, précise Mme Wilkie.

Les mangroves sont des forêts à feuilles persistantes et tolérantes au sel, qui se situent le long des littoraux, des lagunes, des fleuves ou des deltas dans 124 régions et pays tropicaux et subtropicaux, protégeant les zones côtières contre l'érosion, les cyclones et le vent.

Des écosystèmes importants

Ce sont des écosystèmes importants fournissant du bois, de la nourriture, du fourrage, des plantes médicinales et du miel. Elles sont également des habitats pour nombre d'animaux comme les crocodiles, les serpents, les tigres, les cerfs, les loutres, les dauphins et des oiseaux.

Un large éventail de poissons, de mollusques et de crustacés dépend également de ces forêts côtières et les mangroves contribuent à la protection des récifs coralliens contre l'envasement résultant de l'érosion des terres.

L'Indonésie, l'Australie, le Brésil, le Nigéria et le Mexique comptent ensemble pour environ 50% de la superficie mondiale des mangroves.

Le rapport de la FAO a été préparé en collaboration avec des spécialistes des mangroves du monde entier et a été cofinancé par l'Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT).

La FAO et l'OIBT travaillent actuellement avec la Société internationale pour les écosystèmes de mangroves et d'autres organisations partenaires pour réaliser un atlas mondial des mangroves qui sera publié plus tard dans l'année.


source : http://www.infosdelaplanete.org/3474/disparition-alarmant...

Pour les candidats qui s'engagent... : Plan climat énergie

Pourquoi cette campagne ?

Les collectivités territoriales sont directement responsables de 15 % 1 des émissions de gaz à effet de serre via la gestion de leur patrimoine et de leurs domaines de compétence (transports, déchets, assainissement, gestion des espaces verts, etc.). Cette responsabilité est estimée à plus de 25 % avec les effets indirects de leurs orientations en matière d’habitat, d’aménagement, d’urbanisme et de transport.


L’élaboration d’un Plan climat énergie territorial (PCET) permet de lutter efficacement contre les changements climatiques, d’adapter les territoires à ses impacts et d’anticiper les probables obligations réglementaires, notamment celles discutées lors du Grenelle de l’environnement.
Les différents candidats doivent donc s’engager à mettre en œuvre un PCET en cas de succès au scrutin de 2008.

Objectif : Faire de la lutte contre les changements climatiques une priorité au sein des collectivités territoriales
Cette campagne souhaite obtenir des engagements clairs de la part des candidats aux élections municipales 2008 pour qu’ils intégrent dans leurs programmes électoraux la réalisation d’un PCET ambitieux en termes d’objectifs de réduction d’émissions et d’adaptation aux effets des changements climatiques.

Mesure : Élaboration d’un PCET ambitieux
Réduire les émissions de gaz à effet de serre de 3 % par an en moyenne pour atteindre - 30 % en 2020, puis la division par 4 en 2050 (“Facteur 4”).
Le cas échéant : faire pression au sein du conseil d’Etablissement public de coopération intercommunale (EPCI) de votre commune pour l’adoption d’une stratégie climat.
L’objectif est d’apporter cohérence et coordination aux différentes initiatives au sein des communes membres, en élargissant les actions aux domaines de compétences propres à l’EPCI.

source : http://www.rac-f.org/PCET

Qu'est-ce que le développement durable ?

Pour échapper au terme "écologie", qui ne roule plus en 2cv (devenue trop chic), mais à fait de nombreux effets de manches sous des pulls démesurés, nos têtes pensantes ont inventé le terme "développement durable", explicite (à la différence de "mondialisation" jugé barbare) mais vraiment peu sexy (à la différence du mot "nauture" si joli à prononcer). En voici une définition :


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Source : Qu'est-ce que le développement durable ? Collection A Savoir AFNOR
http://www.afnor.org/developpementdurable/dd/dd_definitio...

"Le développement durable est le développement qui satisfait les besoins
de la génération actuelle sans priver les générations futures
de la possibilité de satisfaire leurs propres besoins."

Deux concepts sont inhérents à cette notion :
- le concept de "besoin", et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d'apporter la plus grande priorité,

- et l'idée des limitations que l'état de nos techniques et de notre organisation sociale imposent sur la capacité de l'environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. "
Source : Rapport Brundtland 1987


Concrètement, un développement durable se traduit, au niveau du citoyen, par des gestes quotidiens qui préservent son environnement naturel, une implication dans la vie sociale et politique de la cité et une contribution à la richesse de l'économie locale. Pour l'entreprise, il s'agit d'assurer sa pérennité en créant de la valeur tout en prenant en compte les impacts sociaux et environnementaux de son activité.

" Au cours des cinquante dernières années, les préoccupations environnementales n'ont cessé de croître. Le développement industriel, l'augmentation de la production, de la consommation et de l'urbanisation, découlant notamment de la croissance démographique, engendrent des impacts de moins en moins réversibles.
Ces impacts environnementaux, à l'échelle planétaire, se traduisent par la réduction de la diversité biologique, la raréfaction de certaines ressources, une augmentation et une globalisation de la pollution de l'air mais aussi de l'eau et des sols...
Ces impacts sont également sociaux. Les inégalités entre les différentes régions du monde se creusent, la pauvreté augmente, le travail des enfants perdure, l'alphabétisation est insuffisante…
Notre mode de développement actuel a donc ses excès et ses limites.
Le développement durable a pour objectif d'établir un nouvel équilibre entre l'homme et son environnement. "

29/02/2008

Les poubelles de l’art

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© Caron


source : http://www.terra-economica.info/Les-poubelles-de-l-art,37...

Les détritus ont envahi les musées du monde. Sur fond de surconsommation, les artistes « recyclent » cette matière en la magnifiant.

Le 31/01/2008, par Karen Bastien


Cette année, ils feront halte à New York et dans l’Antarctique. Les Trash people de l’artiste HA Schult ne craignent pas le dépaysement. Cette armée d’un millier de statues à taille humaine, intégralement réalisées à partir de matériaux de récupération, envahit depuis huit ans les lieux les plus prestigieux du monde : Grande Muraille de Chine, plaine des pyramides de Gizeh en Egypte, place Rouge à Moscou, Grande Arche de la Défense à Paris ou Grand-Place de Bruxelles. Les « hommes-ordures », agglomérats de canettes, de conserves, d’aérosols ou des pièces d’ordinateurs, sont « notre reflet ». « Nous vivons au temps des déchets, nous produisons des déchets, nous deviendrons des déchets », commente l’Allemand sur son site.


HA Schult s’inscrit dans une longue lignée d’artistes qui ont pris le déchet comme source d’inspiration. Le sculpteur français César est célèbre pour ses compressions de voitures. Dans ses Combines, l’Américain Rauschenberg assemble, lui, peinture, oiseaux empaillés, bouteilles de Coca-Cola, journaux, tissus, portes ou fenêtres. De son côté, Kurt Schwitters intégrait à ses oeuvres tout ce qui avait été rejeté par la société : billets de tramway, cigares, fil de fer, chiffons…

A l’inverse d’Eugène Poubelle, qui propose avec son invention de « fermer le couvercle et ne plus y penser », les artistes ont donc pris la matière déchets à contre-courant. « Les premiers qui s’y sont intéressés travaillaient essentiellement sur le cadavre, les excréments, les matières organiques en putréfaction, et ceci en réaction à la mort, aux destructions liées à la guerre. Puis est venu le thème de la critique de la société de consommation », analyse Gérard Bertolini, du CNRS, le spécialiste français du déchet dans toutes ses dimensions (économique, sociologique, archéologique, philosophique, artistique, etc.).

Des sacs fourre-tout pour aider les chiffonniers

La vague verte porte-t-elle également les courants artistiques ? « Je ne vois pas de grande alternative à la critique des excès de la consommation. L’optique “ développement durable ” ne s’y retrouve pas encore. Le message patine un peu, c’est vrai », constate Gérard Bertolini. Reste que certains artistes sont passés à la vitesse supérieure : l’éco-activisme. Ainsi, Ann Wizer, qui a créé en Indonésie une association à but non lucratif, pour « faire du bien avec les déchets ». Les premiers sacs qu’elle a fabriqués à partir de matière de récupération étaient de simples accessoires pour ses costumes de spectacles. Aujourd’hui, la XSProject Foundation produit des dizaines de types de sacs fourre-tout très à la mode. C’est aussi un laboratoire de design qui fait travailler des dizaines d’artisans et qui achète sa matière première aux chiffonniers afin de leur fournir des revenus complémentaires. A Vancouver, au Canada, c’est l’artiste Carmen Rosen qui a permis la réhabilitation du Renfrew Ravine, un ancien dépotoir qui accueille aujourd’hui un grand festival de musique et d’arts communautaires. —

Cette année, ils feront halte à New York et dans l’Antarctique. Les Trash people de l’artiste HA Schult ne craignent pas le dépaysement. Cette armée d’un millier de statues à taille humaine, intégralement réalisées à partir de matériaux de récupération, envahit depuis huit ans les lieux les plus prestigieux du monde : Grande Muraille de Chine, plaine des pyramides de Gizeh en Egypte, place Rouge à Moscou, Grande Arche de la Défense à Paris ou Grand-Place de Bruxelles. Les « hommes-ordures », agglomérats de canettes, de conserves, d’aérosols ou des pièces d’ordinateurs, sont « notre reflet ». « Nous vivons au temps des déchets, nous produisons des déchets, nous deviendrons des déchets », commente l’Allemand sur son site.

HA Schult s’inscrit dans une longue lignée d’artistes qui ont pris le déchet comme source d’inspiration. Le sculpteur français César est célèbre pour ses compressions de voitures. Dans ses Combines, l’Américain Rauschenberg assemble, lui, peinture, oiseaux empaillés, bouteilles de Coca-Cola, journaux, tissus, portes ou fenêtres. De son côté, Kurt Schwitters intégrait à ses oeuvres tout ce qui avait été rejeté par la société : billets de tramway, cigares, fil de fer, chiffons…

A l’inverse d’Eugène Poubelle, qui propose avec son invention de « fermer le couvercle et ne plus y penser », les artistes ont donc pris la matière déchets à contre-courant. « Les premiers qui s’y sont intéressés travaillaient essentiellement sur le cadavre, les excréments, les matières organiques en putréfaction, et ceci en réaction à la mort, aux destructions liées à la guerre. Puis est venu le thème de la critique de la société de consommation », analyse Gérard Bertolini, du CNRS, le spécialiste français du déchet dans toutes ses dimensions (économique, sociologique, archéologique, philosophique, artistique, etc.).

26/02/2008

La fonte des glaces s'accélère

Depuis longtemps, les expéditions en antartique ne rentrent plus pour nous livrer de belles images, les dernières études mesurées dépassent les sénari les plus alarmistes. Le phénomène de la fonte des glaces, qui pourrait être attribué au rythme naturel de la Terre s'il n'était pas aussi rapide, est évidemment la cause immédiate du réchauffement climatique.
Précisions et explications :


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source : http://www.infosdelaplanete.org/3390/la-fonte-des-glaces-...

D'après l'étude réalisée par la revue Nature Geoscience, la fonte des glaces s'est accélérée de 75% en dix ans le long des côtes du continent antarctique. Une quantité d'eau suffisante pour noyer l'ensemble des Pays-Bas.

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Selon une étude publiée dans la revue Nature Geoscience, dimanche 13 janvier, la fonte des glaces s'est accélérée de 75% en dix ans le long des côtes du continent antarctique, atteignant en 2006 quelque 192 milliards de mètres cubes, une quantité suffisante pour noyer sous 4,6 mètres d'eau l'ensemble des Pays-Bas.

Cette fonte des glaces est concentrée en aval des glaciers sur l'ouest du continent (132 milliards de m3 avec une marge d'erreur de plus ou moins 60 milliards) et la péninsule antarctique (60 milliards de m3 avec plus ou moins 46 milliards de m3 de marge d'erreur), ont constaté Eric Rignot, du Jet Propulsion Laboratory de la NASA et son équipe internationale de chercheurs.

Une accélération persistante

Sur l'est du continent, en revanche, la calotte glaciaire est restée stable. Etalée sur l'ensemble de la surface des océans, la fonte de 192 milliards du mètres cubes de glace représente une élévation supplémentaire annuelle de 0,5 millimètre du niveau des mers, qui s'ajoute à la hausse due à l'expansion thermale, une masse d'eau étant plus volumineuse si elle est chaude. Les pertes de masse (de glace) dans la région d'Amundsen et le nord de la péninsule sont provoquées par une accélération persistante (des glaciers), alors que le niveau d'enneigement a augmenté entre 1980 et 2004, en particulier dans la péninsule, selon l'étude.

Une élévation minimale de 18 centimètres

Les chercheurs ont utilisé des mesures prises par satellites couvrant 85% de la côte du continent antarctique. Les experts internationaux sur le climat (Giec) ont, dans leur dernier rapport officiel remis en 2007, renoncé à extrapoler la hausse maximale du niveau des océans à la fin du siècle, du fait des incertitudes pesant sur la rapidité de la fonte des glaces du Groenland et de l'Antarctique. L'élévation minimale a été fixée à 18 centimètres jusqu'à la fin du siècle par le Giec, qui a renoncé à fixer une limite maximum, auparavant fixée à 59 centimètres.

Un rythme sans précédent

Selon une étude de novembre du Climate Institute australien, le niveau des mers pourrait monter en cent ans de 1,40 mètre. Le réchauffement du pôle Nord est deux fois plus rapide que celui de l'ensemble de la planète. Les glaces de la région arctique, près du pôle nord, ont fondu à un rythme sans précédent l'an dernier, et le phénomène devrait s'amplifier du fait de la diminution de la réflexion des rayons du soleil sur la neige et la glace.