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17/04/2008

Tourisme et culpabilisation environnementale

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Un ancien vice-président des USA est Prix Nobel de l’environnement, un journaliste-animateur a été un potentiel candidat aux élections présidentielles en France…
L’environnement, pour ne plus parler d’écologie, fait aujourd’hui partie de notre quotidien et est employé à toutes les sauces.

Le secteur du tourisme est touché par cette réflexion.
Trop de brochures, trop de papier, trop d’essence, de kérosène… Ces dernières années ont vu se démocratiser différents types de vacances multipliant le nombre de destinations, le nombre de passagers et par conséquent augmentant les vols.
Une batterie de taxes est mise en place, une autre attend. Mais est-ce la solution de payer pour avoir bonne conscience ?
La culpabilisation contagieuse de l’environnement-business sur la population pourrait finir par ne pas avoir l’effet escompté.
Cependant de la "responsabilisation" à la culpabilisation, il n’y a qu’un pas. Prenons garde de ne pas nous le faire franchir trop souvent, responsabilisons nous, chacun, avec nos moyens qui nous sont propres.
Aussi, c’est à nous Tour opérateurs, agents de voyages, pouvoirs publics, compagnies aériennes, constructeurs… de proposer des solutions. Dématérialisation des documents de voyage, brochures électroniques, nouveau media et dans leur globalité les engagements pris dans des actions de lutte contre le réchauffement climatique et l’émission de particules… sont déjà à l’ordre du jour. Mais la route est longue…

La protection de l’environnement n’est pas l’apanage de certains, c’est le devoir de tous, c’est ce que m’inculquait ma grand-mère quand elle me demandait de fermer le robinet ou d’éteindre la lumière.


Bernard Xavier Spokojny

22:11 Publié dans Blog | Tags : environnement, spokojny | Lien permanent | Commentaires (0)

03/04/2008

C'est quoi un puits de carbone ?

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Une forêt en croissance constitue un puits de carbone, car la quantité de gaz carbonique (CO2) absorbée lors de la photosynthèse par les arbres en train de pousser est plus grande que la quantité de CO2 libérée lors de leur respiration et de la décomposition des arbres morts. Lorsque la majorité des arbres a fini sa croissance, l’équilibre est atteint et le bilan en CO2 est nul. La forêt n’est plus un puits de carbone. C’est pourquoi, seuls les projets de reforestation, et non les forêts naturelles, sont considérés comme des puits de carbone dans les négociations internationales. Lorsque les forêts sont coupées et converties en ranchs pour bétail et en pâturages, ces terres fixent moins de carbone chaque année, génèrent des gaz à effet de serre (GES) et sont moins tolérants aux risques de sécheresse. Selon les experts de l’ONU, la déforestation des forêts tropicales libère chaque année dans l’atmosphère 1 à 2 milliard de tonnes de CO2 stocké dans le bois et les sols, soit 20% des émissions mondiales de ce GES. (copyright www.cite-sciences.fr|fr])

Savez-vous OU planter les arbres ?

3891a38c7782cebc7449427eddcf5820.jpg© Caron


À part quelques sceptiques, tout le monde s’entend sur le fait que la planète se réchauffe. Et tout le monde sait que les arbres sont nécessaires pour contrer ce réchauffement parce qu’ils absorbent le dioxide de carbone. Attention ! Ce n’est pas si simple, rétorquent des experts du climat de la France et des États-Unis. Tout dépend de l’endroit où on plante ces arbres !


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source : http://www.sciencepresse.qc.ca/node/15493

Il ne s’agit plus seulement de planter des arbres mais il faut savoir où. Si on les plante dans les Tropiques, l’effet est salutaire. Les forêtes tropicales ont un effet important de refroidissement parce qu’elles absorbent le dioxide de carbone tout en augmentant les périodes d’ennuagement, ce qui aide la planète à rester au frais. Mais le scénario est tout autre pour les forêts des plus hautes latitudes. Leur effet devient nul ou même dommageable pour le climat, selon Govindasamy Bala, du Lawrence Livermore National Laboratory, aux États-Unis.
Bala et ses collègues ont utilisé des modèles informatiques pour prédire quelles seraient les températures en 2100 si on avait rasé toutes les forêts de la planète en l’an 2000.
Leur analyse tenait compte de trois facteurs :
1. Les forêts peuveut rafraîchir la planète en absorbant le dioxide de carbone pendant la photosynthèse.
2. Elles peuvent aussi contrer le réchauffement par l’évaporation de l’eau dans l’atmosphère, ce qui augmente les périodes d’ennuagement. Un rideau de nuage blanc réflète les radiations solaires vers l’espace.
3. Les arbres peuvent aussi contribuer au réchauffement de la planète parce que leur feuillage foncé absorbe les rayons de soleil et retient la chaleur près du sol.
Les résultats de l’étude démontrent que les forêts tropicales sont très bénéfiques pour le climat parce qu’elles absorbent le carbone et augmentent l’ennuagement. Par contre les forêts situées dans les latitudes moyennes, en Europe et aux États-Unis notamment refroidissent peu le climat. Et plus, on s’éloigne de l’équateur, plus les gains diminuent. En fait planter des arbres dans ces régions pourrait même contrinuer au réchauffement de quelques degrés de la planète en 2100. Le feuillage foncé des forêts des régions boréales permettrait une plus grande aborption de rayons de soleil et réchaufferait la surface de notre planète. Les scientifiques prévienennt donc les activistes avant de se lancer des grandes campagnes de plantations d’arbres.
« Avant de planter des arbres pour réduire le réchauffement global, il faut être prudent. Dans certains endroits, l’effet pourrait être contreproductif », conclut le Dr. Bala.